Oser écrire le livre qui t’inspire

Comment j’ai écris mon premier livre ?

Tout a commencé un jour de décembre 2013 en tombant sur une formation  en anglais axée l’autoédition, aussi bien d’un point de vue écriture que l’aspect marketing et promotionnel. À l’époque j’essayais de lancer un projet autour de la création de site web pour smartphone, et je me disais que je pourrais écrire un livre qui expliquerait les 10 raisons essentielles pour avoir un site mobile.

 

Je ne savais pas vraiment ce que je faisais, mais je pensais que cela ne devait pas être super compliqué non plus.

Alors j’ai listé des raisons, j’ai fais des recherches et au bout de quelques semaines le livre était écrit sous mon traitement de texte favori.

Comme je savais toujours pas ce que je faisais, je me suis inspiré d’un autre auteur pour la couverture et vu que j’avais de l’expérience dans le webdesign, je l’ai réalisé moi-même.

 

Ensuite, j’ai utilisé le correcteur natif d’orthographe pour les fautes – ce qui avec le recul n’est pas à faire – il y a des logiciels bien plus performant, je l’ai aussi fait relire, et après de multiples tentatives pour mettre le manuscrit au format Kindle, j’ai ouvert un compte sur la plateforme KDP d’Amazon et je l’ai publié. Voilà au bout de quelques semaines, j’avais un livre publié. Au début cela a fait un peu de bien à l’égo, voir son livre, son nom, puis très vite il a fallu s’occuper de la partie promotion dans le but de trouver des lecteurs, mais surtout clients pour les sites mobiles.

 

J’ai vite réalisé que ce n’était pas mon truc, les sites web mobile, par contre je venais de découvrir un attrait pour l’écriture, du moins pour les guides dit « informatifs » ou plus généralement ce que l’on nomme des livres de  » non-fiction « .

Puis deux autres…

Début 2014, j’ai alors créé une micro-entreprise en me disant que je pourrais moi aussi être auteur indépendant et m’auto-publier. J’ai commencé par ressortir un mémoire que j’avais rédigé dans le cadre du Master Coach PNL avec IDcom Inc à Montréal, et je m’en suis servi de basse pour écrire un livre sur le développement personnel, utilisant plusieurs outils dont la PNL – le premier titre a été :  » et si vous réalisiez vos rêves ?  » – j’étais animé par une profonde joie à ce moment, et j’ai eu la chance d’avoir la préface écrite par la présidente d »IDcom ( l’école où je me suis formé au coaching et en PNL ), une femme reconnue pour sa passion de la PNL et son expertise, à savoir Isabelle David.

 

Sur cette lancée, j’ai écris deux autres livres dans le même thème, livres qui après différentes couvertures, titres et orientations font aujourd’hui partis de la série : Oser Agir « . Mais j’ai arrêté l’aventure en 2017. En premier, je n’avais pas réussi à écrire de manière régulière, et après avoir publié 5 livres assez rapidement, j’ai du passé à un par an, puis plus rien. L’aspect promotionnel n’était pas ma tasse de thé, et cela m’ennuyait vite. 

J’ai arrêté d’écrire, mais c’était plus fort que moi d’y revenir.

Mon but était d’en faire une activité stable et rentable, et aussi un plaisir, mais je me suis laissé prendre dans le piège de la procrastination. Je n’étais pas des plus sérieux, et je ne gagnais pas d’argent – si ce n’est quelques dizaines d’euro chaque mois – ce qui était plutôt de l’argent de poche. 

Alors, j’ai alterné des emplois ici et là en espérant qu’un jour, je pourrais réussir à décoller, mais cela n’a pas été le cas. Malgré tout, j’avais développé une compétence : celle de savoir mener un projet d’écriture d’un livre de non-fiction, un guide informatif sur différentes thématiques ( pour info j’avais écris quelques livres de recettes sous un pseudo…). Et quand je dit projet, je veux dire par là : la structuration de ses idées, un plan d’écriture ou un mind map des différents sujets afin de clarifier ses objectifs et de préciser les choses. Cela signifie aussi le sourcing d’indépendants pour la correction, l’édition, la couverture, mais également la mise en forme du manuscript pour le format Kindle et ePub pour les autres distributeurs comme Kobo ou Apple, et tout ceci pour un livre en français comme en anglais. Enfin la publication sur différentes plateformes et ces petites spécificités pour bien préparer le livre comme l’optimisation des « métadata » et le choix des bonnes catégories et sous-catégories.

 

Ce dont je n’avais pas pris conscience, c’est que je n’avais jamais vraiment laissé tomber l’idée d’écrire, et en 2018 j’y suis revenu.

Je voulais faire les choses différemment. Je voulais apprendre à écrire de la fiction. Je voulais faire l’expérience d’histoire courte ou de nouvelles où je pourrais mettre toute cette passion pour le développement personnel et la spiritualité. Je voulais écrire des histoires « feel good », et j’avais toujours quelque part l’idée de pouvoir en faire une activité pérenne, en « vivre pleinement » comme pourrait le dire certains auteurs.

 

Je me suis donc inscrit à un atelier d’écriture  » Autour de la nouvelle  » dont l’un des objectifs était d’explorer les variétés de styles de nouvelles et d’écrire un recueil en fin de parcours. C’était fun. C’était plaisant. Nous étions six, et tout à chacun, nous pouvions laisser libre court à notre créativité et oser voyager dans des destinations que nous ne connaissions pas. Nous pouvions oser des variations de rythme. Des changements de perspectives. Des jeux de mots. Bref, l’expérience fut agréable et enrichissante. J’ai pu écrire une trilogie  » feel good », découvrir un style de poésie qui m’amusa beaucoup, participer à un concours de nouvelles et écrire une page, puis la réécrire, puis encore avant de la soumettre – clairement cela nous a tous appris à être plus concis.

 

Puis j’ai fait une découverte – j’ai pris conscience qu’avec la poésie, j’aimais les micro-fictions – des histoires courtes voire très courtes – qui peuvent tenir en une page ou deux, qui ont une chute, plusieurs ou aucune.

 

D’ailleurs, et ce fut une source d’inspiration pendant l’atelier, le prix Goncourt 2018 est le livre « Microfictions » de Régis Jauffret, qui est un recueil de 500 histoires courtes, des instantanées comme aiment à le dire certains lecteurs.

 

Cela s’est terminé en juin 2019. Pendant cette année, j’ai aussi assisté à d’autres ateliers – à la carte – de la fiction narrative – les dialogues – l’écriture de soi, etc. Il y a un moment que je trouve magique et que j’adore. Ce moment où les mots commencent à apparaître sur la feuille ou l’ordinateur, où ils s’entremêlent selon les directives données, et quand après quelques minutes un texte a été crée. Un texte qui peut être lu et partagé. Un texte qui bien souvent a du sens. Un texte qui parfois résonne. Un texte qui d’autres fois surprend et étonne. Mais dans tous les cas, et cela s’est produit à chaque fois, il y a un texte. Peu importe que son auteur aime ou n’aime pas, qu’il le trouve bon ou pas, le fait est que l’on est passé de rien à quelque chose, et cela voyez-vous, je trouve cela génial.

En tant qu’auteur, nous devons souvent faire à un problème majeur.

Le premier a le potentiel de détruire toute cette créativité. 

C’est le manque de confiance en soi, souvent exprimé sous la forme du syndrome de l’imposteur ou encore en minimisant les fruits de son travail.

 

Combien d’auteurs présents à ces ateliers qui avant même de lire leur texte et le partager, le précèdent d’un commentaire comme quoi il est :  » pas terrible, mauvais, pas génial  » ou combien ne sont pas sur si ce qu’ils ont écrit est correct ou pas et ose à peine le lire. 

Sans évoquer toutes celles et ceux qui même après avoir écrit plusieurs textes recevant l’unanimité des autres participants ne peuvent imaginer un seul instant se dire « auteur  » sous prétexte qu’ils ne sont pas signés par un éditeur et reconnu par ses pairs.

 

J’ai été surpris – littéralement – je n’imaginais pas que ce titre « auteur  » soit sur un tel piédestal qu’il paraissait presqu’impossible à des personnes qui écrivent de magnifique texte de se considérer et voir comme un auteur.

 

L’autre phénomène qui revient souvent et qui est un vrai défi pour tous ceux et celles qui veulent écrire – moi le premier – c’est la procrastination. 

 

On repousse à plus tard, et ce projet d’écriture, ce projet de livre est systématiquement remis à plus tard. Pas la même de vous dire que le plus tard peut parfois se traduire en mois, parfois en années et parfois même ne jamais se produire.

 

J’ai remarqué que s’il l’on veut écrire, il faut écrire. C’est basique dit comme cela. Mais cela doit être une habitude que l’on doit choisir d’apprendre à developper – remarquer que j’ai employé le mot  » choisir  » car cela doit vraiment être un choix et non une obligation. 

Le but c’est d’écrire tous les jours, même si ce n’est que quelques mots – d’abord parce que plus on fait quelque chose, plus cela devient un réflexe, plus l’on repousse certains freins, plus l’on explore des nouvelles possibilités, et surtout plus on s’améliore. Comme le disait Ray Bradbury avec son défi d’écrire une nouvelle par semaine pendant un an :  » Je vous met au défi d’écrire 52 mauvaises nouvelles. C’est impossible !. » 

 

Oui, parce que même si vous n’écriviez que 100 mots par jour, cela ferait 36500 mots à la fin de l’année, ce qui en passant est une très longue nouvelle ou un petit roman – et si vous pouvez écrire un mail, vous pouvez écrire 100 mots, n’est-ce pas ? Au final il est clair que vous écrirez mieux qu’en écrivant une fois tous les 15 jours le même nombre de mots.

 

Et c’est un vrai défi que d’écrire tous les jours parce que l’on trouve toujours et très facilement des raisons pour ne pas le faire.

 

L’autre chose que j’ai pu remarqué au travers de ma propre expérience, et celle d’autres personnes qui ont eu les mêmes observations, c’est qu’il est bien plus facile d’écrire par jet ou « sprint » d’écriture sur une période déterminée comme par exemple 30 minutes ou 45 minutes en ne faisant que cela. Cela veut dire juste écrire sans se préoccuper des fautes d’orthographes ou des conjugaisons éventuelles, juste laisser se poser les mots sans interruption pendant ce temps. Et c’est fou comme on peut écrire bien plus quand on se concentre sur une seule chose. Cela demande un temps de préparation en amont afin de savoir ce que l’on veut transmettre comme message ou là où l’on veut aller, bien que l’on puisse aussi juste laisser aller les choses sans plan précis.

Et cela fonctionne. Vraiment. J’ai écrit une trilogie soit un peu plus de 70 000 mots en 30 jours, oui en un mois.

Je peux t’aider à avoir plus de confiance et oser écrire ton livre.

Où est ce que je veux en venir ?

Simplement qu’écrire cela s’apprend, comme avoir plus de confiance, comme oser croire en soi, comme oser croire en ses capacités.

Je suis passé par un certain nombre d’étapes depuis le moment où j’ai commencé à écrire et publié mon premier livre, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est bien plus facile de décrocher et d’abandonner que de s’accrocher et persévérer pour aller au bout de son rêve.

Ce que je veux dire, c’est que si tu veux écrire, il est tellement facile de trouver X excuses pour ne pas le faire, ne pas commencer ou tout recommencer et ne pas finir, voire ne jamais finir parce que ceci, parce que cela, parce que l’on a trouvé une justification qui nous a séduits de ne pas aller au bout.

Il suffit parfois juste d’un autre regard, d’un changement de vision, une autre façon de voir les choses, la difficulté qui devient un défi existant par exemple. Il suffit parfois de bousculer certaines de nos vieilles croyances qui sont tenaces et nous empêchent d’avancer. 

Ce que je veux dire, c’est que je ne vais pas t’aider à écrire ton prochain livre de non-fiction ou ta prochaine nouvelle ou roman – bien que j’y songe très fortement en tout cas pour les livres de non-fictions et la nouvelle – en revanche je peux t’aider à oser plus de confiance en toi, à oser croire en tes capacités, à oser voir les choses sous un angle différent et trouver une solution à ce qui peut sembler un obstacle.

Ce que je veux dire, c’est que je ne vais pas t’aider à améliorer ta narration, mais à poser un premier pas, et commencer à écrire, une page, puis une autre, un chapitre puis un autre, et que tu retrouves suffisamment confiance, joie enthousiasme pour en faire ta priorité et aller au bout de ton projet avec confiance, plus de confiance. 

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